Semper Ludens
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Thibaut
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La mort d'Arthur Vargas [WIP] Empty La mort d'Arthur Vargas [WIP]

Mar 22 Jan - 13:59

Work In Progress : c'est encore sujet à pas mal de modif.
Petit résumé de la première partie du premier scénar ! J'ai sans doute oublié pas mal de trucs, donc n'hésitez pas à me signaler tout ce qu'il faudrait rajouter Wink

25 Octobre 1928 :

     Arthur Vargas est mort deux jours plus tôt. Maintenant veuve, Léandre rentre chez elle après la cérémonie. Le prêtre ayant rendu les dernière grâce à son mari, Luther Salomon Rendall Stanford Thaddeus Jones, et son amie antiquaire, Perséphone Casarini, l'accompagne jusqu'à sa demeure maintenant trop vide. Au moment où ils s'installent dans le salon, deux autres hommes frappent à la porte : Juan Cobba, l'artiste acrobate qui a retrouvé le corps d'Arthur, et Simon Chen, un des anciens collègues du médecin défunt.

     Lors de la discussion dans le salon de Léandre, Ses quatre invités en apprennent plus sur les circonstances de la mort d’Arthur. Ou du moins, le peu de chose que sait Léandre à ce sujet. La veille de sa mort, il serait partit en vitesse chez une famille de patients, au cœur du bayou, là où se trouve une ancienne maison normalement abandonnée depuis des décennies. Arthur agissait bizarrement depuis plusieurs jours déjà, se plaignant de cauchemars, mais n’avait aucune envie d’en parler plus en détail avec sa femme. Il passait des heures enfermé dans son bureau, dont il interdisait l’accès autant à sa servante qu’à sa femme, et ce en veillant à conserver lui-même l’unique clé de la porte.

     La police ne semble pas avoir de temps à consacrer à cette affaire. D’autant plus que ce n’est pas la première de ce genre. Léandre se plaint du manque de réponse. De ne pas savoir ce qui ait arrivé à son mari, qui est cette supposée famille vivant dans une maison abandonnée au milieu des marais, pourquoi est-il rentré sans sa voiture jusqu’à la ville en pleine nuit, qui ou quoi l’avait tué d’une façon aussi violente…

     Devant sa détresse, ses invités lui propose leur aide. Peut-être peuvent-ils se rendre eux même sur place et tirer les choses au clair… L’hypothèse de l’adultère est émise, certes, mais cela semble tout de même peu probable. Bien sûr, les anciennes légendes de sorcières et de magie reviennent à la surface, mais elles ont toujours été présentes ici, depuis l’arrivée des premiers colons, donc difficile de les prendre au sérieux. Mais lancer toutes sorte d'idées en restant assis dans un canapé se changera pas les choses...

     Les quatre nouveaux investigateurs prennent la voiture de Simon pour se rendre sur le lieu indiqué par Léandre : une ancienne ferme d’élevage piscicole. Il arrivent à la clairière où trouve l’ancienne bâtisse après une heure de conduite difficile sur les routes humides du marais. A leur approche, la maison est clairement dans un sale état, abandonnée depuis plusieurs années. L'intérieur est sale et crasseux. Des tas d'os et de chair décomposée s'accumulent dans la cuisines, mais impossible de déterminer leur provenance exact... Des grincements se font entendre à l'étage et une légère brise fraîche se fait sentir en s'approchant de l'escalier.

     Juan et Simon s'aventurent à l'étage tandis que Jones fini de faire le tour de la maison à l'extérieur et que Perséphone tente de garder son calme au rez-de-chaussé. En arrivant en haut de l'escalier, Juan semble apercevoir une main griffue se retirer derrière la porte. De l'autre côté, le couloir est plongé dans la pénombre et l'air y est froid. La première pièce est une chambre sale aux meubles pourris. Simon entend des grattement venant de la seconde pièce. De plus en plus intense. De plus en plus frénétiques. La poignée de la porte est gelée et les grattements s'arrêtent au moment où il la touche. En l'ouvrant, il voit que les murs sont recouverts de de mots incompréhensibles, gravés aux ongles. La température y est anormalement basse. Jones les rejoint à ce moment. Plus ils restent dans la pièce, plus leur crâne devient douleur, chaque battement de leur cœur comme autant de coup de marteau. Avant de sortir, Jones récupère un petit crucifix de bois derrière lequel est gravé un étrange symbole. La dernière salle à cette étage est quasiment vide, avec seulement un sceau au milieu, débordant du sang qui s'écoule goutte à goutte du plafond.

     D'autres grattement se font entendre dans le grenier. Mais en l'explorant, rien de surprenant. Juste des carton est des caisse sans intérêt. Simon arrache le plancher et défonce le plafond à coups de pieds. Pourtant, pas la moindre trace de sangs, et au-dessous, le sceau de sang est toujours présent. Juan, qui tenait l'échelle, s'aperçoit qu'une main griffue vient de laisser sa marque sur le rebord de la fenêtre. En se jetant sur la fenêtre, il ne peu discerner que des mouvements erratiques dans les herbes hauts et qui se dirigent vers la forêt. Perplexes, et plus ou moins secoués, ils décident de repartir. Mais sur le pas de porte, ils sont attendus par une vieille femme au long cheveux blancs. Elles leur indique de partir sans un mot et balafre la joue de Juan lorsque celui-ci tente de communiquer avec elle. En fuyant vers la voiture, ils entendent un rugissement en provenance de la forêt. Simon démarre le véhicule et ils rentrent en ville. La neige commence à tomber, mais s'arrête quelque centaines de mètres plus loin.

     Leur prochain arrêt : le poste de police. Là-bas, ils sont reçus par le chef de police. Bien sûr, il ne croit pas un mot de ce qu'ils disent, d'autant plus qu'il a tout un tas d'autre affaires sur les bras. Il menace de les enfermer lorsque Simon le frappe, si ce n'était sans compter sur l'intervention de Jones pour désamorcer la situation.

     Chassés du poste de police, il ne leur reste que peu d'option. Simon décide d'aller voir ses contacts. Tout d'abord, un trafiquant d'alcool, isolé dans un vieil hangar de la zone industrielle. Il y apprend que les disparitions durent depuis plusieurs semaines, et que d'autres similaires avaient eut lieu l'été dernier. Son second contact est un employé de la mairie. Malheureusement, il ne lui apprend pas plus de choses au sujet de la maison abandonnées, si ce n'est que personne n'a jamais voulu racheter le terrain.
     Juan et Jones, de leur côté, se rendent à la bibliothèque. Là aussi, peu d'informations. Les anciens propriétaires de la maison du bayou sont mort sans avoir eut d'enfants il y a plusieurs décennies. Dans les registres, il apprennent que la famille Vargas est arrivée à la Nouvelle-Orléans avec le grand-père de d'Arthur, Théodore, lui aussi médecin.

     Perséphone s'était dirigée vers la résidence de Léandre. Et c'est avec horreur qu'elle la découvre la gorge tranchée et pendue dans son salon. Ses trois compagnons la retrouvent dans le jardin. Ensemble, ils rentrent de nouveau dans la maison et ils trouvent la servante des Vargas sortirent de la cave. Elle leur explique que des hommes en noirs sont venus et ont forcés la porte. Ils ont violentés et tués Léandre puis sont allés dans le bureau d'Arthur à l'étage.

     En y allant à leur tour, le bureau est complètement ravagé, avec des livres au sol et des dossiers retournés. Ils trouvent un étrange bout de papier contenant le même symbole étrange que sur le crucifix et des mots griffonnés dans une langues inconnus. Le bois du bureau est également gravés de ces mêmes mots et certaines notes parlent de cauchemars, d'un livre ancien et d'un homme : Wallace Caldwell. Arthur parle aussi qu'il à lui-même gravés ces mots sur sont bureau mais qu'il n'en a aucun souvenir...

     La journée étant proche de sa fin, les quatre investigateurs décident de se reposer pour la nuit et de se retrouver le lendemain.


26 Octobre 1928 :

     Wallace Caldwell est un archéologue d'université. Les investigateurs lui donne le papier avec le symbole étrange. Le voir le rends immédiatement nerveux, et s'excuse d'avoir un rendez-vous important, bien qu'il vienne tout juste d'arriver... Les investigateurs étant insistants, Wallace leur avoue qu'Arthur était venu au début de l'année avec un livre étrange à traduire. Il contenait des mots venant des anciennes langues majeures, hébreux, latin, mésopotamien... Mais il a arrêté la traduction quand il commença à faire des cauchemars et que les textes parlaient de rituels et monstres anciens. Ce n'est pas exactement ça qui l'a fait arrêter, mais plus les cauchemars et l'horrible impression que quelque chose n'allait pas avec ce livre.

     Devant le peu d'éléments à leur disposition, les investigateurs se rendirent à Bâton-Rouge, une ville voisine, pour aller voir un vieil ami de Jones : un démoniste nommé Bruce Wells. Peut être leur sera-t-il utile dans le future à la vue de l'étrange tournure des événements... Bruce accepte de les accompagner pour mettre un fin mot sur cette histoire. Chose étrange, à l'aller comme au retour, lorsque la route traversa la forêt, la température chuta drastiquement au point que de la neige tomba.

     En fin d'après-midi, ils donnent rendez-vous à une connaissance de Perséphone, un organisateur de soirées clandestines, qui à l'habitude de louer l'arrière boutique de son échoppe en tant que speakeasy. La nature du lieu s'y prête parfaitement, étant donné que les autorités n'ont peu voire pas de raisons de s'en douter.

Après s'être quittés, nos investigateurs décident de retourner au bureau de Vargas, pour le fouiller et dans l'espoir de trouver de nouveaux indices. Et c'es caché dans le double fond d'un tiroir qu'ils trouvent certaines des notes de Wallace avec le même symbole étrange qu'ils avaient trouvés précédemment. En sortant de l'université, ils rencontrent l'un des étudiants de Wallace, Nathaniel O'Connor. Il les avait vu un peu plus tôt dans la journée parler à Wallace avant que celui-ci ne parte de son laboratoire aussi vite qu'il était venu. Cela faisait quelques mois déjà qu'il avait l'impression que quelque chose d'étrange se passait avec lui, et retrouver ce groupe de personnes lui semblait être une bonne idée pour comprendre tout ça.

Nathaniel connaissant l'adresse de Wallace, il accepte de les y emmener. Et c'est avec effroi qu'ils découvrent que l'appartement a brûlé, les braises encore chaudes et de la fumée s'échappant de la fenêtre. La police bloque l'accès. Jo Van Bordde, un des officiers, leur demande de circuler avant de rentrer lui-même dans l'immeuble pour étudier la scène de plus près. Nathaniel le suit sans se préoccuper de ses demandes. A l'intérieur, tout est calciné, à l'exception de la salle de bain, restée relativement intacte. Et c'est dans la baignoire de celle-ci que se trouve le cadavre de Wallace. En le fouillant, Nathaniel retrouve l'un de ses carnets de notes. sIl y est mentions des mêmes informations qu'auparavant. Cauchemars, ancien livre, langue inconnue. Ainsi que deux éléments qui retiennent son attention : le nom "Singleton", et la date du 28 Octobre. Singleton est le nom d'une famille riche de la ville. Le 28 Octobre est la date de dimanche, dans deux jours, et Nathaniel fait le lien avec un événement particulier ce même jour : une éclipse.
Restés dans la rue, Perséphone, Juan et Théodore tente de récolter quelques informations auprès des témoins. Lise Berton été là depuis le début de l'incendie, et leur dit qu'elle a vue une voiture noire de très bonne facture durant l'incendie. Elle contenait des hommes en noir qui sont entrés dans l'immeuble avant l'incendie, et sortie juste après son début.
Lorsque Jo et Nathaniel les rejoignent, ils remarquent un homme au long manteau noir qui les observe fixement. Ils décident de le poursuivre et finissent par le rattraper. En l'interrogeant, ils apprennent qu'il travail pour le compte des Singleton, et avait pour mission de les suivre et de rapporter leur faits et gestes. Avant de le laisser partir, ils récupèrent sa bague portant les armoiries des Singletons.

Le soir, Jo souhaite glaner des informations dans le speakeasy de Perséphone. Sans surprise, il y retrouve certains de ses collègues, habitués, enivrés, certainement corrompus... Le barman semble avoir la langue déliée. Mais il ne parle qu'aux clients prenant un consommation. Consommation un peu trop forte pour Jo qui oubliera tout les détails d'une discussion potant sur un mystérieux culte. Mis à part un détail, un nom, "Daisy". Il fera plus tard le rapprochement : Daisy Singleton, la nouvelle femme de Frédéric Singleton, célèbre actrice venant d'un état voisin.
De leur côté, Juan et Lise, d'humeur aventureuse, font une ballade au clair de lune du côté du chemin menant au manoir des Singleton. Lorsque la température chute drastiquement au point de les faire trembler, ils décident de rebrousser chemin. Et c'est l'arrivée de deux créatures semblable à de gros chiens qui initie leur course sur le chemin du retour. Juan ne doit sa vie qu'à la chance, et au fait que l'une des créatures qui était littéralement sur ses talons trébuche dans la terre encore humide.
Nathaniel, de son côté, part à la librairie pour essayer de tirer quelques informations des documents en sa possession. En résumé, culte ancien, magie noire, cercle de sorcières, Wendigo, rituels et sacrifices lors d'éclipse solaire...
En raison des récents événements, Théodore accueille Perséphone dans son église.


27 Octobre 1928 :

Le lendemain, tous se retrouvent à l'église de Théodore, surpris de la voir fermée au public. Théodore leur explique qu'un cadavre a été crucifié sur la croix derrière son autel. La victime n'étant autre que le jeune employé des Singletons qu'ils avaient interrogés la veille... "Une menace envers les Singleton, c'est une famille puissante qui a beaucoup d'ennemis, après tout", conclura la police. "Evidemment", penseront nos investigateurs.

Lise et Perséphone décident de se rendre dans le bureau de presse d'un des journaux locaux, pour rencontrer son chef, contact de Lise : Michael. Il leur parle de la mort mystérieuse de Carol Caldwell, un journaliste, femme de Wallace Caldwell et fille de Frédéric Singleton. Il leur parle de Daisy, actrice célèbre, belle à en faire tomber plus d'un, jeune depuis bien trop longtemps à son avis, et dont la réputation est entachée de rumeur plus ou moins fondées relative à un culte. En voulant sortir, elle remarque qu'une voiture noire, certainement celle des Singleton, les attend devant la porte. Par précaution, elles prennent la porte arrière mais finissent par se faire capturer quelques rues plus loin.

Jo souhaite interroger Frederic Singleton. Nathaniel l'accompagne, ainsi que Théodore et Juan. Arrivés au manoir, Jo et Nathaniel se font escorter par les gorilles des Singletons pour rencontrer Frederic. Theodore et Juan préfèrent attendre dans la voiture. Passer un moment, les gardes leur demande de sortir de voiture, pour être "escorté". Dans une volonté d'auto-défense, Juan et Théodore parviennent à se débarrasser des gardes, à cacher leur corps et à prendre leur place en se déguisant. Quelques minutes plus tard, une autre voiture arrive, dans laquelle se trouve Perséphone et Lise, encadrée par quatre autres gardes. Juan et Théodore parviennent à les tromper grâce à leur déguisement. La voiture pénètre dans la cours du manoir.

Pendant ce temps, Jo et Hector, pseudonyme sous lequel s'est présenté Nathaniel interroge Frederic. Il répond de façon plus ou moins évasive au question, et ne se défend pas contre les accusations l'impliquant dans un culte. Il ne cache pas non plus qu'il souhaite plus que tout servir d'hôte à ses nouveaux invités, et que leur appartements sont déjà préparés. En parlant d'hôtes, c'est à ce moment que Perséphone et Lise les rejoignent, bon gré mal gré. Frederic en profite pour faire un détour vers la galerie d'art de sa femme, présentant des tableau au couleur sombres et au scènes plus que dérangeantes. Des tableaux peint sans peinture. Finalement, après avoir descendu plusieurs volets d'escalier, Frederic leur indique leur "appartements" pour la nuit. Une cellule au barreaux rouillés et à l'hygiène plus que douteuse. Au moins, l'un des invité pourra profiter du confort relatif du lit de la cellule.


27 Octobre 1928 :




Dernière édition par Thibaut le Mar 23 Avr - 16:05, édité 3 fois
Maxime
Maxime
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La mort d'Arthur Vargas [WIP] Empty Re: La mort d'Arthur Vargas [WIP]

Jeu 24 Jan - 14:51
Bravo pour ce résumé hyper détaillé !

Il manque peut-être le truc du sang qui coule du plafond dans la chambre de la maison du bayou bien stylé et le truc avec la main crochue qui s'enfuit dans la forêt. Bien flippant cette scène pale mais c'est ça qui est bon ! Twisted Evil

Faut qu'on trouve une date pour continuer tout ça Smile
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